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Présentation de la commune

Le village situé de part et d’autre de la RD3 reliant Châlons en Champagne à Sainte Menehould se situe à 8 km de Courtisols.

Tilloy et Bellay compte 244 habitants

.

L’église constitue l’atout historique de la commune, elle fut construite au 18ème siècle et baptisée Notre Dame. L’unique cloche du clocher indique que celle-ci a été fondue pendant l’année 1823


Histoire

Jusqu’au milieu du XIX siècle, Bellay était une commune autonome. Elle se composait de 3 lieux d’habitations :

De ces trois lieux, le hameau du Vieux Bellay était le plus important puisqu’il comptait environ 5 familles (soit une quarantaine de personnes, domestiques compris), vers le milieu du XVIIIe siècle.

Il possédait une église et un cimetière. Il était rattaché à la paroisse de La Croix en Champagne situé à 3kms de là. Pour sa part, le Neuf Bellay était composé de 2 familles auxquelles se joignaient quelques domestiques. Le territoire de cette commune était très étendu puisque les 2 lieux de vie se trouvaient séparés de plusieurs kilomètres.

Entre les 2 se trouvait le Ferme du Mont St Bernard dite « La Bernaderie » disparue aujourd’hui.

Le Neuf Bellay a été jusqu’au début des années 1800 un relais de poste. Auparavant, de 1751 à 1761, le Vieux Bellay a servi de relais bien que la voie de communication entre Châlons et Ste Menehould fut en très mauvais état dans ce secteur.  C’est en 1750 que l’administration royale des Ponts et Chaussées entreprit de construire un nouveau tracé par Tilloy et Auve.

Le nouveau relais fut construit et appelé Neuf Bellay par opposition à l’ancien Vieux Bellay qui ne portait, à cette époque que l’appellation Bellay (ou St Quentin en Bellay).

Le relais du Neuf Bellay était tenu par Ponce BOUQUEAUT (maître des postes royales) qui exerçait également et fort logiquement, la profession d’aubergiste. Il semble être né en 1715. Il était marié à Jeanne Delannery. Cinq filles et deux garçons sont venus compléter cette famille. A la mort de son épouse, le 26 décembre 1745, Ponce BOUQUEAUT se remarie avec Françoise CAMIAT (veuve COLLART) le 17 mars 1746. Le jeune âge des enfants explique la rapidité de ce mariage. Il a nécessité l’autorisation de l’évêque du diocèse de Châlons. De cette union naîtront 2 filles et 3 garçons.

Ponce BOUQUEAUT décèdera en 1753 dans des circonstances mystérieuses. Sa seconde épouse décèdera en 1761. C’est Jean-Baptiste BOUQUEAUT, le fils aîné de la famille qui succédera à son père comme maître de postes et aubergiste au Neuf Bellay. Apparemment, lui et sa famille ne résiderons pas au Neuf Bellay mais toujours aux Vieux Bellay.

De son mariage avec Mlle GOBILLARD en 1761, Jean-Baptiste BOUQUEAUT aura 3 filles.

Il est difficile de dire si la disparition du relais de postes est due au manque de successeurs dans la famille BOUQUEAUT, ou bien s’il s’agit d’un réaménagement des relais entre Châlons et Ste Menehould.

Il apparaît au début du XIXe siècle, une diminution des habitants de Bellay, que ce soit au Neuf ou au Vieux Bellay. Rapidement, il ne reste plus qu’une seule famille de cultivateurs au Neuf Bellay.

La baisse effective de la population de Bellay amène l’administration royale à envisager de faire fusionner cette commune avec l’une environnante. Tilloy se prononce pour le rattachement de Bellay à son territoire arguant de la plus grande proximité des lieux d’habitations ainsi que du retour depuis quelques années de la paroisse de Bellay dans celle de Tilloy.

La commune de Bellay est officiellement rattachée à Tilloy par ordonnance royale du 5 janvier 1835. Cette nouvelle commune prend le nom de Tilloy et Bellay.

Bien que nous ne possédions pas de plans cadastraux suffisamment anciens, il semble que l’emplacement des Vieux et Neuf Bellay soit resté le même. Précisons enfin que le Neuf Bellay a été le théâtre le 13 juin 1940 d’un combat meurtrier entre le 2ème bataillon 5e RICMS 6e DIC de l’armée française et l’armée allemande. Il y eu de nombreux morts. Une partie des bâtiments ont été détruits au cours de ces affrontements. Un monument souvenir est érigé depuis le 16 mai 1980 sur la partie gauche de la RN3 (sens Châlons – Ste Menehould) au Neuf Bellay.

Souvenirs du combat du Neuf Bellay

Le Neuf Bellay a été le théâtre le 13 juin 1940 d’un combat meurtrier entre le 2e bataillon 5e RICMS 6e DIC de l’armée française et l’armée allemande. Il y eu de nombreux morts. Une partie des bâtiments ont été détruits au cours de ces affrontements. Un monument souvenir est érigé depuis le 16 mai 1980 sur la partie gauche de la RN3 (sens Châlons – Ste Menehould) au Neuf Bellay.

Placée depuis février 1940 dans la région de Bar-le-Duc (IIIe armée), la 6e DIC est rattachée le 14 mai à la IIe Armée, en difficulté dans les Ardennes après la percée allemande.

Du 17 au 19 mai, la 6e DIC relève le 2e DLC dans le secteur de Stonne – Beaumont-en-Argonne – Sommauthe (environ 20 km au sud de Sedan). Le 6e RICMS est placé au centre du front de la division, dans le bois des Murets. Il défend farouchement le secteur. Soumis dès le 17 à des attaques aériennes rejointes par l’artillerie allemande, les tirailleurs ne paniquent pas. Les unités de la division se replient dans la profondeur de la forêt puis contre-attaquent le lendemain.

Le 21 et le 23 mai, les Allemands redoublent leurs assauts dans la forêt, afin percer vers le sud, mais ne parviennent pas à rompre le front de la division qui subit néanmoins de lourdes pertes. Le 21, la section du lieutenant Guequière, au sein de la 10e compagnie du capitaine Larroque, encerclée par des forces supérieures en nombre, contre-attaque à l’arme blanche et met en fuite les Allemands

Le 26 mai, la 6e division d’infanterie relève la 6e DIC, qui passe en réserve. Le 6e RICMS a perdu 26 officiers, 95 sous-officiers et 598 soldats et tirailleurs. 123 sont morts.

Pendant la retraite générale de juin, le 6e RICMS continue à se battre, couvrant la retraite d’autres divisions. Le 11 juin, le 6e RICMS et le 43e RIC (le troisième régiment de la 6e DIC) se déploie entre Séchault et Sommepy. Attaqués le lendemain après-midi, les points d’appui sont pris par les Allemands et la division se replie à partir de la nuit du 11 au 12. Le 13 juin, le 1er bataillon du commandant Cordier est anéanti à Braux-Saint-Remy dans des combats d’arrière-garde. Les journal des marches et des opérations mentionne plusieurs combats successifs à l’arme blanche. Lorsque la division atteint la forêt d’Argonne le 13 au soir, le 1er bataillon ne compte plus que 250 hommes.

Le régiment se positionne le 13 juin autour du hameau de Bournonville, dans la commune de La Neuville-aux-Bois (Marne) et de la forêt de Belval. L’attaque allemande est déclenchée le lendemain dès 4 h du matin. Perdu dans la matinée, Bournonville est repris à la baïonnette par les 10e et 11e compagnies[réf. souhaitée] mais leur bataillon, le 3e, doit se replier au soir 2 km à l’est. Le 2e bataillon tient sa position mais doit se replier pour ne pas être encerclé et perd 150 tués et blessés.

Source : Wikipédia – Extraits

2e B.T.N. = deuxième Bataillon – 5e R.I.C.M.S. = cinquième Régiment d’Infanterie Coloniale Mixte Sénégalais – 6e D.I.C. = Division d’Infanterie Coloniale

Les Maires de la commune

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